Friday, May 7, 2021

The Intersection of Sexually Transmitted Infections and HIV in 2021/À la frontière des infections sexuellement transmissibles et du VIH en 2021

Dr. Khalil Ghanem
Johns Hopkins Bayview Medical Center

The rates of sexually transmitted infections (STI) continue to rise throughout the world, including in the United States and Canada. These increasing rates have led to some predictable consequences. For example, some of the less commonly observed clinical manifestations of syphilis are making a comeback and the rates of congenital syphilis are increasing- a public health catastrophe. Furthermore, antimicrobial resistance continues to challenge clinicians attempting to cure infections caused by Neisseria gonorrhoeae and Mycoplasma genitalium leading to broader challenges in the outpatient management of pelvic inflammatory disease and the implementation of expedited partner therapy. Increasing STI rates reflect a failure of prevention. Access to care, healthcare disparities, costs, and widespread use of geospatial apps have hindered the effectiveness of traditional prevention interventions such as screening and partner services. Highly efficacious biomedical prevention interventions targeting HIV are broadly available (PrEP, PEP, treatment as prevention), but similar interventions targeting other STIs are not. For the last 40 years, HIV prevention was STI prevention- but we’re now at a critical juncture as prevention efforts may be diverging. The consequences of this divergence is unlikely to benefit either field in the long-term.

Learning Objectives:

• Describe the changes in recommendations for the screening, diagnosis, and treatment of the more common STIs with a particular focus on populations living with HIV
• Discuss the challenges facing STI prevention in the modern era and potential future innovative strategies to deal with these challenges
• Recognize that modern HIV and STI prevention efforts should still be tightly linked and predict the public health consequences should they diverge

Version française

Les taux d’infections sexuellement transmissibles (IST) continuent d’augmenter partout dans le monde, y compris aux États-Unis et au Canada. Ces hausses ont généré des conséquences prévisibles. Ainsi, certaines des manifestations cliniques de la syphilis les moins courantes font leur retour et les taux de syphilis congénitale sont en hausse, ce qui est une catastrophe en santé publique. De plus, l’anti-microbiorésistance continue à empêcher les cliniciens qui essaient de guérir les infections causées par Neisseria gonorrhoeae et Mycoplasma genitalium, générant ainsi de plus grands défis pour la gestion, en clinique externe, de l’atteinte inflammatoire pelvienne et la mise en œuvre de la thérapie accélérée des partenaires. La hausse des taux d’IST illustre l’échec de la prévention. L’accès aux soins, les disparités en matière de soins de santé, les coûts et l’utilisation généralisée des applications géospatiales ont fait obstacle à l’efficacité des méthodes traditionnelles d’intervention préventive, par exemple le dépistage et les services aux partenaires. Les interventions de prévention biomédicale à haute efficacité ciblant le VIH sont largement disponibles (PrEP, PEP, traitement comme prévention), mais les interventions analogues ciblant d’autres IST ne le sont pas. Depuis au moins 40 ans, la prévention du VIH était la prévention des IST, mais nous en sommes maintenant à un carrefour critique, car les efforts de prévention pourraient être divergents. Il est peu probable que les conséquences de cette divergence avantagent l’un ou l’autre domaine à long terme.

Objectifs d’apprentissage :
• Décrire les changements de recommandations pour le dépistage, le diagnostic et le traitement des IST les plus courantes, en insistant particulièrement sur les populations vivant avec le VIH.
• Débattre des difficultés à surmonter dans la prévention des IST à l’époque moderne et des éventuelles stratégies innovantes futures pour surmonter ces défis.
• Reconnaître que les efforts modernes de prévention du VIH et des IST doivent devoir demeurer étroitement liés et prévoir les conséquences en santé publique en cas de divergence.

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